Aucune.

(1)
A la douleur

(2)
A la demande

(3)
Spontanée

(4)
Aucune

(1)
Incompréhensible

(2)
Inappropriée

(3)
Confuse

(4)
Orientée

(5)
Aucune

(1)
Décérébration (Extension)

(2)
Décortication (Flexion)

(3)
Evitement non adapté

(4)
Orientée à la douleur

(5)
Obéit à la demande

(6)
Aucune

(0)
Réflexe oculo-cardiaque (diminution de la fréquence cardiaque lors de la pression des yeux)

(1)
Réflexe oculo-céphalogyre horizontal (mouvement des yeux dans le sens horizontal dans le sens inverse du mouvement imposé de rotation de la tête)

(2)
Réflexe photomoteur (contraction de la pupille lors d'une stimulation lumineuse)

(3)
Réflexe oculo-céphalogyre vertical (mouvement des yeux dans le sens vertical dans le sens inverse du mouvement imposé de rotation de la tête)

(4)
Réflexe fronto-orbiculaire (fermeture des paupières après percussion de la glabelle)

(5)

Interprétation de l’Échelle de Glasgow-Liège

  • Le score de coma total a ainsi des valeurs comprises entre 3 et 20, 3 étant le pire et 20 le plus élevé En 1982, JD Born et ses collaborateurs ont créé l'échelle de Glasgow-Liège (Glasgow-Liege Scale ou GLS) dans le but d'améliorer le score de Glasgow, qui présente certaines limites, notamment dans les comas profonds. Il prouve ainsi que les réflexes du tronc cérébral ont une meilleure prédictivité que la réponse motrice. Les deux paramètres sont utilisés dans une seule échelle, l'échelle de Glasgow-Liège, ce qui permet d'améliorer la précision du pronostic pour les patients atteints d'un traumatisme crânien grave.

Les références

  • JD Born, Pol Hans, G Dexters, K Kalangu, J Lenelle et al., « Évaluation pratique du dysfonctionnement encéphalique chez le traumatisé crânien [Practical assessment of brain dysfunction in severe head trauma (author's transl)] », Neuro-Chirurgie, vol. 28, no 1, 1982, p. 1-7. Born JD & all : Relative pronostic value of best motor response and brain stem reflexes in patients with severe head injury, Neurosurgery, vol. 16, no 5, 1985, p. 595-601. Teasdale G et coll. Adding up the Glasgow Coma Score. Acta Neurochir. Suppl. 1979;28:13-6. Clavier N. Évaluation clinique et paraclinique d'un coma, Conférences d'actualisation SFAR 1997, p. 417-28.

L’échelle de Glasgow-Liège (GLS) est une extension de la Glasgow Coma Scale (GCS), développée en Belgique, pour affiner l’évaluation de la profondeur du coma chez les patients traumatisés crâniens ou en réanimation. Elle conserve les 3 composantes de l’échelle de Glasgow (ouverture des yeux, réponse verbale, réponse motrice) et ajoute deux paramètres neurovégétatifs, permettant une meilleure discrimination dans les états de coma sévères.
Composantes du score
Ouverture des yeux (E) : 1 à 4 points.
Réponse verbale (V) : 1 à 5 points.
Réponse motrice (M) : 1 à 6 points.
Réponse motrice au tronc cérébral (mouvement stéréotypé de décérébration/décortication).
Réflexes du tronc cérébral (réflexe photomoteur, oculo-céphalique, cornéen).
👉 Score total élargi : 3 à 20 (au lieu de 3 à 15 pour la GCS).
Interprétation
15–20 : conscience normale ou trouble léger.
9–14 : coma modéré.
3–8 : coma profond.
La prise en compte des réflexes du tronc cérébral permet de mieux différencier un coma métabolique d’un coma traumatique ou anoxique.
Applications cliniques
Traumatismes crâniens sévères : meilleure évaluation pronostique que la GCS seule.
Réanimation neurochirurgicale : suivi de l’évolution neurologique.
Recherche clinique : utilisé dans les études de neurotraumatologie.
Intérêt clinique
Outil plus précis que la GCS pour explorer le coma.
Permet une évaluation plus fine du tronc cérébral.
Améliore la communication interdisciplinaire entre urgentistes, réanimateurs et neurochirurgiens.
Limites
Moins répandu que la GCS, donc moins utilisé en pratique quotidienne.
Plus complexe à réaliser (nécessite un examen neurologique complet).
Pas systématiquement enseigné en formation initiale.
Conclusion
L’échelle de Glasgow-Liège est une amélioration de l’échelle de Glasgow permettant d’évaluer de manière plus fine les patients comateux, en particulier en traumatologie crânienne sévère. Bien que moins diffusée, elle apporte une valeur ajoutée dans les contextes spécialisés de réanimation et de neurochirurgie.