FIGO 0:

Sous-muqueux, intracavitaire pédonculé.

FIGO 1:

Sous-muqueux, intramural < 50%

FIGO 2:

Sous-muqueux, intramural ≥ 50%.

FIGO 3:

Intramural, au contact avec l'endomètre, 100% intramural.

FIGO 4:

Intramural

FIGO 5:

Sous-séreux, intramural ≥ 50%.

FIGO 6:

Sous-séreux, intramural < 50%.

FIGO 7:

Sous-séreux pédonculé.

FIGO 8:

Autre : cervicaux, parasitiques, ligament rond, ligament large... préciser la localisation.

Pour le type 8, le fibrome doit être décrit manuellement.

Interprétation de la Classification FIGO

  • La classification des fibromes utérins permet d'identifier rapidement leur localisation.

Les références

  • Malcolm G. Munro, Hilary O. D. Critchley et Ian S. Fraser, « The FIGO classification of causes of abnormal uterine bleeding in the reproductive years », Fertility and Sterility, vol. 95,‎ juin 2011, p. 2204-2208, 2208.

La classification FIGO est utilisée en gynécologie-obstétrique et en cancérologie pour stadifier plusieurs pathologies, notamment les cancers gynécologiques (col de l’utérus, endomètre, ovaire, vulve).
Exemple pour le cancer du col de l’utérus :
Stade I : limité au col.
Stade II : extension au-delà du col mais pas à la paroi pelvienne.
Stade III : extension à la paroi pelvienne et/ou atteinte du tiers inférieur du vagin.
Stade IV : extension à la vessie, au rectum ou métastases à distance.
Avantages : standard international, permet de comparer les résultats des traitements.
Limites : parfois remplacée par des classifications plus précises intégrant l’imagerie et la biologie moléculaire.
En pratique, la classification FIGO reste incontournable pour la prise en charge et la recherche clinique en oncologie gynécologique.