Calculez l’Osmolarité Plasmatique
Interprétation de l’Osmolarité Plasmatique
- Les valeurs habituelles sont de 290 mOsm pour l'osmolarité. La porosité efficace est de 295 mOsm.
Grâce à l'osmolarité calculée, il est possible de chercher des substances, parfois non dosées, qui sont osmotiquement actives.
La balance hydrique est évaluée en utilisant l'osmolarité efficace.
Les références
- Formules: Osm calculée = Natrémie x 2 + Glycémie + Urémie Osm efficace (=tonicité) = Natrémie x 2 + Glycémie.
- A. Boillot, T. Caps, G. Blasco, R. Grelier. Hyperosmolarité. Conférences d'actualisation 1999, p. 539-554. (http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca99/html/ca99_33/99_33.htm).
Formules liées
Osmolarité plasmatique
L’osmolarité plasmatique reflète la concentration totale en solutés osmotiques actifs dans le plasma. Elle joue un rôle clé dans le maintien de l’équilibre hydrique entre les compartiments intra- et extracellulaires, et constitue un paramètre fondamental en néphrologie, réanimation et endocrinologie.
Définition et formule
L’osmolarité plasmatique est exprimée en mOsm/L. La formule usuelle est :
Osmolarité (mOsm/L) = 2 × [Na⁺] + [glucose]/18 + [urée]/2,8
où [Na⁺] est en mmol/L, glucose et urée en mg/dL.
Valeurs normales
- Normale : 280–295 mOsm/L.
Interprétation clinique
- Hyperosmolarité (> 295 mOsm/L) : déshydratation sévère, hypernatrémie, diabète décompensé (syndrome hyperosmolaire), insuffisance rénale avancée.
- Hypo-osmolarité (< 280 mOsm/L) : hyponatrémie de dilution (SIADH, insuffisance cardiaque, cirrhose, intoxication par l’eau).
- Trou osmolaire (osmolarité mesurée – calculée) > 10–15 mOsm/L : suspicion de substances osmotiques non incluses (méthanol, éthylène glycol, mannitol, intoxications).
Intérêt clinique
- Évaluation des troubles hydro-électrolytiques.
- Diagnostic et suivi des syndromes hyperosmolarité diabétique ou des hyponatrémies complexes.
- Outil de toxicologie clinique pour certaines intoxications graves.
Conclusion
L’osmolarité plasmatique est un indicateur biologique simple mais crucial pour comprendre la physiopathologie des désordres hydriques et métaboliques. Elle doit toujours être interprétée dans le contexte clinique, en association avec d’autres paramètres (ionogramme, osmolarité urinaire, fonction rénale).