Classe 1 :

Toute la luette et les loges amygdaliennes sont visibles

Classe 2 :

La luette est partiellement visible

Classe 3 :

Le palais membraneux est visible

Classe 4 :

Seul le palais osseux est visible

Interprétation du Score de Mallampati

  • Il est nécessaire de réaliser l'examen en positions assise. Les classes 1 et 2 présentent des intubations faciles a priori, tandis que les classes 3 et 4 présentent des difficultés d'intubation.

Les références

  • https://litfl.com/mallampati-score/

Formules liées

Score de Mallampati

Le score de Mallampati est un outil clinique largement utilisé en anesthésie et en réanimation pour prédire le risque d’intubation difficile. Décrit en 1985 par Mallampati puis modifié par Samsoon et Young, il repose sur l’observation de la cavité buccale du patient assis, bouche grande ouverte et langue sortie au maximum, sans phonation.

Classes du score

  • Classe I : palais mou, luette, piliers antérieur et postérieur visibles.
  • Classe II : palais mou, luette et pilier postérieur visibles.
  • Classe III : palais mou et base de la luette visibles uniquement.
  • Classe IV : seul le palais dur est visible.

Plus la classe est élevée, plus l’intubation est susceptible d’être difficile. Les classes III et IV sont particulièrement associées à un risque accru de complications lors de la laryngoscopie.

Applications cliniques

  • Évaluation préopératoire des voies aériennes en anesthésie.
  • Anticipation du risque d’intubation difficile.
  • Intégré dans des scores composites comme le score Macocha.

Intérêt clinique

  • Simple, rapide et non invasif.
  • Ne nécessite aucun matériel spécifique.
  • Améliore la sécurité anesthésique lorsqu’il est combiné à d’autres critères.

Limites

  • Dépend fortement de la coopération du patient.
  • Influencé par la technique de l’examinateur et l’anatomie individuelle.
  • Valeur prédictive isolée limitée.

Conclusion

Le score de Mallampati reste un outil incontournable de l’évaluation préopératoire des voies aériennes. Bien qu’il présente des limites, son utilisation quotidienne en anesthésie et en réanimation contribue à sécuriser l’intubation en permettant une meilleure anticipation des difficultés.