Calculez le LDL Cholestérol

Interprétation du LDL Cholestérol

  • Cette formule peut être utilise seulement si taux de triglycérides sont inférieurs à 3,4g/l ou 3,75 mmol/l Moins de 100 mg/dL (c'est l'objectif pour les personnes atteintes de diabète ou de maladies cardiaques.) Presque optimal : 100 à 129 mg/dL. Limite élevée : 130 à 159 mg/dL

Les références

  • Formule (en g/l): LDL = C. Total - HDL - (Triglycérides/5).
  • Friedewald WT, Levy RI, Fredrickson DS. Estimation of the concentration of low-density lipoprotein cholesterol in plasma, without use of the preparative ultracentrifuge. Clin Chem. 1972 ;18:499-502.

Formules liées

🧮 FraminghamForm🧮 HeartForm🧮 HomaIrForm

Le LDL-cholestérol (Low Density Lipoprotein cholesterol), souvent appelé « mauvais cholestérol », est un marqueur biologique central dans l’évaluation du risque cardiovasculaire. Le LDL transporte le cholestérol du foie vers les tissus périphériques. Lorsqu’il est en excès, il s’accumule dans la paroi des artères, favorisant la formation de plaques d’athérome et augmentant le risque d’athérosclérose, infarctus du myocarde et AVC.
La mesure du LDL se fait par dosage sanguin, soit directement, soit par la formule de Friedewald (LDL = cholestérol total – HDL – triglycérides/5, valable si TG < 4,5 mmol/L). Les recommandations internationales fixent des objectifs thérapeutiques selon le risque cardiovasculaire global :
< 1,8 mmol/L (70 mg/dL) : patients à très haut risque (antécédent de maladie coronaire, diabète compliqué, insuffisance rénale sévère).
< 2,6 mmol/L (100 mg/dL) : haut risque.
< 3,0 mmol/L (115 mg/dL) : risque modéré.
Une valeur élevée de LDL impose une prise en charge combinant hygiène de vie (régime pauvre en graisses saturées, activité physique, arrêt du tabac) et, si nécessaire, un traitement médicamenteux (statines, ézétimibe, inhibiteurs de PCSK9).
Le LDL est donc un indicateur pronostique et thérapeutique majeur, utilisé dans tous les scores de risque cardiovasculaire (SCORE2, Framingham, ASCVD). Son suivi régulier permet d’adapter la stratégie de prévention primaire et secondaire des maladies cardiovasculaires.