Indices

Indice 100 :

Pleinement actif, normal.

Indice 90 :

Restrictions mineures aux activités physiques et au jeu.

Indice 80 :

Actif mais plus rapidement fatigable qu'avant l'affection.

Indice 70 :

Restrictions importantes aux activités et au temps passé à jouer.

Indice 60 :

Activités physiques et de jeu minimales ; l'enfant se consacre à des activités plus calmes.

Indice 50 :

S'habille mais traîne et s'étend souvent sur un lit ou un fauteuil ; pas de jeu actif mais capable de participer à des jeux ou des activités calmes.

Indice 40 :

Le plus souvent alité ; peut participer à des activités calmes.

Indice 30 :

Alité ; besoin d'aide, y compris pour des activités calmes.

Indice 20 :

Dort souvent ; jeu totalement limité à des activités passives.

Indice 10 :

Ne joue pas ; ne quitte pas le lit.

Indice 0 :

Absence de réaction.

Interprétation de l’Échelle de Landry

  • L'échelle de Landry est une échelle plus appropriée pour évaluer les performances des enfants, qui peuvent rencontrer des problèmes pour exprimer leur bien-être. Ce système d'évaluation est davantage basé sur l'observation.

Les références

  • Lansky SB, List MA, Lansky LL, Ritter-Sterr C, Miller DR, «The measurement of performance in childhood cancer patients», Cancer, vol. 60, no 7,‎ 1987, p. 1651-6.

La paralysie de Landry est une description clinique historique datant de 1859, considérée aujourd’hui comme l’ancêtre du syndrome de Guillain-Barré (SGB). Elle se caractérise par une faiblesse musculaire ascendante et progressive, débutant souvent aux membres inférieurs, puis s’étendant aux membres supérieurs, au tronc et aux muscles respiratoires. L’évolution peut conduire à une paralysie respiratoire nécessitant une ventilation mécanique.
Bien que la « paralysie de Landry » ne soit pas un score chiffré, elle garde une valeur sémiologique dans la reconnaissance du SGB. La description initiale soulignait :
une faiblesse motrice symétrique, évoluant rapidement,
une aréflexie,
une absence de troubles sensitifs marqués au début,
une atteinte parfois fatale par paralysie bulbaire ou respiratoire.
Aujourd’hui, le syndrome de Guillain-Barré est mieux défini : il s’agit d’une polyradiculonévrite inflammatoire aiguë, souvent post-infectieuse (Campylobacter, EBV, CMV, etc.), liée à une réaction auto-immune. Sa sévérité est évaluée par des scores modernes comme l’échelle de Hughes (ou GBS disability score), allant de 0 (asymptomatique) à 6 (décès).
L’intérêt du terme Landry est surtout historique et pédagogique, rappelant l’importance d’une reconnaissance clinique précoce de cette entité neurologique. En pratique, le diagnostic et le suivi reposent désormais sur l’échelle de Hughes, l’EMG, le LCR et l’évaluation respiratoire (capacité vitale).