La diurèse correspond à la quantité d’urines produites par un patient sur une période donnée. Elle est un reflet essentiel de la fonction rénale et de l’équilibre hydrique. En pratique, on mesure la diurèse horaire en mL/kg/h.
Les repères habituels :
Normale : 0,5–1,5 mL/kg/h.
Oligurie : <0,5 mL/kg/h.
Anurie : <100 mL/24 h.
Polyurie : >3 L/24 h.
La surveillance de la diurèse est indispensable en réanimation, après chirurgie lourde, ou lors de traitements potentiellement néphrotoxiques. Elle guide la réhydratation, l’ajustement des apports hydriques, et peut alerter précocement sur une insuffisance rénale aiguë.
Un débit urinaire bas peut être lié à une hypovolémie, un choc, une atteinte rénale intrinsèque ou une obstruction des voies urinaires. À l’inverse, une polyurie peut révéler un diabète sucré ou insipide.
La pose d’une sonde urinaire à demeure permet une mesure précise, mais elle doit être justifiée car elle expose à un risque infectieux. Dans certains contextes, une mesure par collecte mictionnelle peut suffire.
La diurèse reste ainsi un indicateur clinique simple mais extrêmement précieux.
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