*hb cible: Pour un poids corporel inférieur à 35 kg, Hb cible = 13 g/dl,
Pour un poids corporel supérieur ou égal à 35 kg, Hb cible = 15g/dl

Si le taux de réserves en fer n'est pas renseigné, il sera calculé automatiquement

Interprétation du Déficit en Fer

  • Pour un poids corporel inférieur à 35 kg, réserves de fer = 15 mg/kg de poids corporel.
    Pour un poids corporel supérieur ou égal à 35 kg, réserves de fer = 500 mg.
  • Attention: Chaque perfusion ne peut pas dépasser 300mg

Les références

  • HAS, Commission de Transparence, FERINJECT 50 mg/ml solution injectable pour perfusion, 30 juin 2010. https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-07/ferinject_-_ct8352.pdf

Formules liées

Déficit en fer (anémie ferriprive)

Le déficit en fer est la cause la plus fréquente d’anémie dans le monde, touchant particulièrement les femmes en âge de procréer, les enfants et les personnes âgées. Son évaluation est essentielle pour adapter le traitement (oral ou intraveineux) et corriger l’anémie ferriprive.

Composantes de l’évaluation

Le diagnostic repose sur plusieurs paramètres biologiques :

  • Ferritine : reflet des réserves en fer (< 30 µg/L = déficit probable)
  • Coefficient de saturation de la transferrine (CST) : < 20 % en cas de déficit
  • Hémoglobine et VGM : souvent abaissés dans les formes évoluées (microcytose, hypochromie)

Interprétation

  • Déficit absolu : épuisement réel des stocks (ex. : saignement chronique) → ferritine basse, CST bas
  • Déficit fonctionnel : stocks normaux mais non disponibles (syndromes inflammatoires, hepcidine élevée) → ferritine normale/↑, CST bas

Implications pour la prise en charge

  • Traitement oral (sels de fer) si bien toléré et anémie non sévère
  • Traitement intraveineux (ferrique carboxymaltose, fer sucrose) en cas d’intolérance digestive, de malabsorption ou d’anémie sévère
  • Recherche de la cause systématique : pertes gynécologiques, saignement digestif, malabsorption, régime pauvre en fer

Limites & précautions

  • La ferritine est un marqueur d’inflammation : peut être faussement normale/élevée en contexte inflammatoire
  • Les seuils peuvent varier selon le contexte clinique (grossesse, insuffisance rénale, inflammation)
  • Suivi rapproché biologique (Hb, ferritine, CST) et clinique indispensable pour ajuster le traitement

Conclusion

Une évaluation structurée du déficit en fer et un traitement adapté (oral ou IV) améliorent nettement la qualité de vie et les issues cliniques, notamment chez les patients insuffisants cardiaques ou rénaux. La clé reste l’identification de la cause et un suivi régulier des paramètres biologiques.