Évaluation clinique

Provoqué par être dans un endroit chaud et bondé, position debout prolongée, peur, émotion ou douleur.
Non

(0)
Oui

(-1)
Incluant maladie coronarienne, valvulopathie, cardiomyopathie, insuffisance cardiaque congestive, rythme non sinusal(ECG démontrant lors de la visite index ou une visite antérieure une arythmie atriale ou ventriculaire ou dispositif implanté).
Non

(0)
Oui

(1)
Inclus toutes les valeurs de pressions artérielles, du triage au départ des urgences.
Non

(0)
Oui

(2)

Investigations

Non

(0)
Oui

(2)
Non

(0)
Oui

(1)
Non

(0)
Oui

(1)
Non

(0)
Oui

(2)

Diagnostic aux urgences

Non

(0)
Oui

(-2)
Non

(0)
Oui

(2)

Interprétation du score CSRS

  • La stratification du risque est un élément important pour la gestion des syncopes. Ce score nous permet de distinguer les patients qui doivent être admis à l'hôpital de ceux qui ne sont pas à risque et peuvent rentrer chez eux. Si l'évaluation initiale n'identifie pas la cause de la syncope, le risque du patient peut être évalué à l'aide du score canadien de risque de syncope.

Les références

  • Thiruganasambandamoorthy V, Kwong K, Wells GA, et al. Development of the Canadian Syncope Risk Score to predict serious adverse events after emergency department assessment of syncope. CMAJ. 2016 ; 188 (12).

Formules liées

Le Canadian Syncope Risk Score (CSRS) est un outil développé au Canada pour estimer le risque d’événements indésirables graves à 30 jours chez les patients consultant aux urgences pour une syncope. Les syncopes représentent une part importante des admissions hospitalières, mais la majorité sont bénignes. L’enjeu est donc de distinguer les patients nécessitant une surveillance ou une hospitalisation de ceux pouvant rentrer à domicile en sécurité.
Le score combine des éléments cliniques, électrocardiographiques et biologiques. Les critères incluent notamment : antécédents cardiaques, hypotension à l’admission, anomalies à l’ECG, élévation de la troponine, ainsi que des caractéristiques cliniques (syncope d’effort, absence de prodromes). Chaque critère est pondéré, permettant de classer le patient en différentes catégories de risque (faible, intermédiaire, élevé).
Une des forces du CSRS est sa validation multicentrique et sa supériorité par rapport à des outils plus anciens, comme le San Francisco Syncope Rule. Les études ont montré qu’il permettait de réduire les hospitalisations inutiles tout en améliorant la détection des patients à risque. Son intégration dans la pratique clinique, notamment aux urgences, est facilitée par sa simplicité d’utilisation.
Cependant, ses limites doivent être reconnues. Le score n’exclut pas totalement les événements graves, et son application doit toujours être accompagnée d’un raisonnement clinique. De plus, il repose sur une mesure de la troponine, ce qui peut limiter son usage immédiat dans des environnements à ressources restreintes.
En conclusion, le CSRS est un outil moderne et robuste, permettant une meilleure stratification des patients consultant pour syncope. Il illustre l’apport des scores de risque pour rationaliser les décisions d’hospitalisation et améliorer la sécurité des patients.